Πέμπτη 13 Φεβρουαρίου 2020

Poèmes d’amour / Victor Hugo

amour

Paul Klee, Les amants, 1920


Paul Klee, Les amants, 1920


Victor Hugo a été un géant.



C'est Hugo qui, sans doute, a le mieux incarné le romantisme: son goût pour la nature, pour l'exotisme, ses postures orgueilleuses, son rôle d'exilé, sa conception du poète comme prophète, tout cela fait de l'auteur des Misérables l'un des romantiques les plus purs et les plus puissants qui soient. La force de son inspiration s'est exprimée par le vocabulaire le plus vaste de toute la littérature française, et tant la richesse que la variété de sa production ont de quoi étonner :
Hugo a écrit de la poésie, des romans, de nombreux drames, mais aussi des essais littéraires et des pamphlets politiques, sans compter qu'il a tour à tour été stimulé par l'Orient, le Moyen Âge, les voix intérieures de la méditation, les paysages les plus paisibles ou les plus grandioses, l'action sociale et même les joies d'être grand-père.






A celle qui est voilée  

Victor Hugo

Tu me parles du fond d’un rêve
Comme une âme parle aux vivants.
Comme l’écume de la grève,
Ta robe flotte dans les vents.
Je suis l’algue des flots sans nombre,
Le captif du destin vainqueur ;
Je suis celui que toute l’ombre
Couvre sans éteindre son coeur.
Mon esprit ressemble à cette île,
Et mon sort à cet océan ;
Et je suis l’habitant tranquille
De la foudre et de l’ouragan.

Continuez ici


Voici la deuxième partie de ce long poème de Victor Hugo dont je vous ai épargné la lecture en une seule fois. Cette partie est plus sinistre, les mots sont durs, le champ lexical est celui de la mort. L’apparition invoquée peut être la femme aimée, un ange ou la vierge, selon l’analogie que l’on y voit. De toute façon c’est l’appel à l’amour, sous quelque forme que ce soit. Notez le grand nombre de références à la lumière et à l’obscurité en continuelle antinomie.

Δεν υπάρχουν σχόλια:

Δημοσίευση σχολίου