Tu me parles du fond d’un rêve
Comme une âme parle aux vivants.
Comme l’écume de la grève,
Ta robe flotte dans les vents.
Je suis l’algue des flots sans nombre,
Le captif du destin vainqueur ;
Je suis celui que toute l’ombre
Couvre sans éteindre son coeur.
Mon esprit ressemble à cette île,
Et mon sort à cet océan ;
Et je suis l’habitant tranquille
De la foudre et de l’ouragan.
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Voici la deuxième partie de ce long poème de Victor Hugo dont je vous ai épargné la lecture en une seule fois. Cette partie est plus sinistre, les mots sont durs, le champ lexical est celui de la mort. L’apparition invoquée peut être la femme aimée, un ange ou la vierge, selon l’analogie que l’on y voit. De toute façon c’est l’appel à l’amour, sous quelque forme que ce soit. Notez le grand nombre de références à la lumière et à l’obscurité en continuelle antinomie.
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